Ces instruments, destinés à donner des nombres au hasard, sont des extensions d'osselet ou de graines aux facettes reconnaissables, ils peuvent prendre plusieurs formes :
Tétraèdres. Se trouvent dès le troisième millénaire dans les tombes égyptiennes.
Cubes. Les premiers connus apparaissent dès 2300 avant Jésus Christ dans la civilisation de l'indus. Les numérotations des faces alors variables : 1-2, 3-4, 5-6, ou 1-3, 2-5, le 4 étant opposé à une face vide, ou dans la progression arithmétique des chiffres. La numérotation actuelle avec la somme des points opposés égale à 7, s'est généralisée en Grèce à partir du VIIème siècle.
Parallélépipèdes rectangles allongés. Surtout en usage en Inde, avec des numérotations qui peuvent varier sur les grands côtés : 1, 2, 5, 6. A partir de la renaissance, le nombre des faces des dés a pu se multiplier, le dé à 6 faces restant le plus familier pour tout les joueurs ; c'est alors le cochonnet. Dès l'origine, certains dés furent transformés par des tricheurs. Les dés pipés sont alourdis sur une face ou portent les mêmes points sur deux faces. Dans ce cas, le tricheur doit être excellent manipulateur pour remplacer le dé fautif.