La plus ancienne mention du jeu de Dominos remonte à 1762, année où une gazette française le présenta comme une nouveauté ! L'étymologie est incertaine :
Certains y voient un calque du latin domino ("je vaincs")
D'autres une allusion à la capuche noire des moines (aussi appelée domino), qui tranche sur la bure blanche de leur robe, comme les points noirs sur la face blanche des dominos...
Le XIXème siècle verra le triomphe des dominos, divertissement rassurant pour la bourgeoisie ; ce n'était pas un jeu d'argent et on pouvait y jouer en famille ! C'était également un jeu facile mais qui ne dédaignait pas les esprits élevés ; Victor Hugo ou Gambetta entre autres.
A la fin du XIXème, les Dominos avaient conquis les campagnes, où le moindre café de village avait ses champions. L'engouement a quelque peu décliné aujourd'hui, mais la passion reste tenace dans certaines provinces telles que la Normandie ou le Roussillon.
Les dominos et leurs règles
Les Dominos transposent les points de deux dés sur une tablette. Ils serviront en Europe à des enchaînements où les pièces sont posées les unes à la suite des autres en obéissant à différentes règles dont la plus simple est de faire coïncider les même points d'un Domino à un autre.
En Chine les Dominos sont surtout des instruments de paris, et de ce fait se rapprochent des cartes à jouer !
Les diverses combinaisons obtenues avec deux dés sont au nombre de 21. Un jeu de dé européen propose ces vingt et une combinaisons auxquelles s'ajoutent sept "blancs", soit 28 pièces au total. Un jeu de Dominos chinois offre ces vingt et une combinaisons de base, sans "blancs", mais en doublant certaines pièces pour former la série civile, les autres constituant la série militaire, soit 32 au total.